Chadli Bendjedid , Shâḍlî Ban Jadîd), né le 14 avril 1929 à Seba'a (daira de Bouteldja), dans la région d'El-Taref, nord-est de l'Algérie, est un homme militaire (colonel) et politique.
Guerre d'Algérie :
Bendjedid rejoint le Front de libération national (FLN) en 1955, durant la Guerre d'Algérie (1954-1962), au sein duquel il exerça plusieurs fonctions et responsabilités.parmis lesquelles chef de bataillon puis chef de sous groupement '6000' hommes .en mission pour le compte de l'état major du Colonel Haouari Boumedienne , il est fait prisonnier en juillet 1962 par le commandement ALN de la wilaya II ( nord constantinois )commandé alors par le Colonel Salah Boubnider dit "cawt el arab "le 05 juillet 1962 date de la proclamation de l'indépendance de l'Algerie il est ligoté dans une casemate dans les djebels de djidjeli est il a pour geolier un moudjahid qui s'appelle BRAHIM CHIBOUT qui deviendra durant le mandat de président de CHADLI ministre des Moudjahidines.
Carrière militaire :
À l’indépendance de 1962, il fut placé au commandement de la région militaire de Constantine jusqu'en 1964. Il prit ensuite en charge la seconde région militaire, celle d'[[Oran] ou il aura la lourde et difficile mission de l'évacuation des forces militaires francaises stationnées a Mers El Kebir conformément aux accord D'évian et la surveillance de la frontière algèrienne ouest sujette à de multiples tension avec le royaume chérifien, et resta à ce poste pendant quinze années.j'usqu'a sa nomination a Alger par feu HAOUARI BOUMEDIENE comme coordonateur le l'ensemble des services de sécurité durant sa longue maladie
Le colonel Houari Boumediène nomma Bendjedid membre du conseil de la révolution à la suite de son coup d'État militaire du 19 juin 1965.
Il conserve ce poste jusqu'à la mort de Boumediène, attribué par préférence[réf. nécessaire] à Abdelaziz Bouteflika, alors ministre des affaires étrangères et à Mohamed-Salah Yahiaoui, chef du FLN.
En 1979, Bendjedid reçoit la promotion de colonel, et accède à la présidence, de par son ancienneté dans l'armée[réf. nécessaire]. Son accession au pouvoir a été facilité par un conclave de militaires.
Présidence :
Bendjedid a élu trois fois en tant que président de la république, cumulant 13 ans d'exercice. Il est le seul président algérien resté aussi longtemps dans ses fonctions par voie électorale. Boumediène a atteint le même nombre d'années d'exercice, dont quatre en tant qu'élu (les années précédentes suivaient le coup d'État de 1965).
Chadli Benjedid se présente pour beaucoup comme un homme de compromis, un homme courageux, modeste, et sportif (plongée sous marine.
Il a pris la décision de libérer le premier président de la république, Ahmed Ben Bella, emprisonné par Boumediène depuis le coup d'Etat; il a pris la décision de "faire rentrer" l'opposition au pays: comme le cas d'Hocine Aït Ahmed et Bachir Boumaza (hommes historiques)…; et il se débarrassa très vite des tous les membres du conseil de la révolution, et plus tard de certaines autres personnes gênantes.
Sans beaucoup de culture (handicap réel pour Chadli dans la compréhension des différents phénomènes de la vie); mais son "intuition" l'aida dans son parcours politique; son expérience dans les rouages de l'Etat – avant son accession à la fonction suprême de l'Etat -, l'aida aussi à gérer le pays dans une "nouvelle" expérience.
Beaucoup de militaires se sont vu sous son règne prendre du pouvoir, tel que Larbi Belkheir, Khaled Nezzar, Mohammed Lamari, Mohammed Touati, et autres. Ils figurent tous dans la liste de sous-officiers promus sous-lieutenants par l'armée française et qui ont fait l’objet de vagues successives de "désertion" de l'armée française pour rejoindre le FLN en Tunisie en 1958, 1959 et 1961.
Il a été accusé par beaucoup de la faillite du pays, on a posé l’épithète « la décennie noire » de l’Algérie, pour qualifier sa gestion. En l’espace d’une décade, Chadli était devenu une coqueluche du peuple, pour raconter des blagues du genre, « il était une fois chadli ».
Il a été le père de l’affaiblissement volontaire des appareils répressif de l’état. Il a affaibli le pouvoir de la DGSN (la police), qui était aussi important que celui de la sécurité militaire pendant l’ère Boumediene, et a souvent appliqué le principe de « Diviser pour mieux régner », tel que division la fameuse sécurité militaire en trois, ce qui amoindrit fortement le pouvoir de cette structure.
Il est présenté aussi comme étant le père de l'initiative démocratique en l'Algérie dans les années 1980, il met fin ainsi au système du parti unique, engage le pays dans le multipartisme (quoique toujours dépendant de l'Etat), libère la société de la police politique ou du moins c'est ce qu'il a essayé de faire, met fin à toute autorisation de quitter le territoire, une allocation devise est même fixé à tout citoyen voulant partir à l'étranger en touriste, l'Algérien partait même en voyage juste pour toucher cette allocation.
Sur le plan économico-social, il a réalisé quelques infrastructures par la construction des autoroutes (quoique modestes), mais qui ont rendu beaucoup de services aux usagers; les barrages; les logements, et le monument du martyr, etc. D'un autre côté, il a accompli un changement radical de la politique de son prédécesseur, Boumediene. Deux des six projets de zone industrielle ont été annulé, il favorisa les importations au détriment du développement local national, beaucoup des secteurs productifs se sont vu effondrés.
La chute des prix du pétrole à partir de 1986 mettra fin à cette politique socio-économique;
En diplomatie, il prend Mohammed-Seddik Benyahia comme ministre des affaires étrangères, avec comme objectif la mise en œuvre d' un dispositif pour rééquilibrer les relations extérieures de l'Algérie, notamment en matière d'armement. Ainsi, les USA vont être au centre de cette nouvelle politique extérieure; Chadli sera même le premier président de l'Algérie a se rendre en visite officielle aux USA du temps du président Reagan; les relations avec ce grand ne cesseront de se renforcer, notamment depuis le rôle remarquable qu'avait joué l'Algérie dans le dénouement des otages américains à Téhéran (Iran)...
Après les événements d'octobre 1988 (ras le bol du peuple), il sera affaibli; ca a permis d'engager le pays sur une nouvelle expérience politique – "la voie démocratique".
Il fut réélu pour une troisième fois à la tête de l'Etat le 22 décembre 1988. Il fit adopter en février 1989 une nouvelle constitution, et ouvrit la scène politique au multipartisme en septembre 1989.
Il est limogé au lendemain de la victoire du FIS au premier tour des élections législatives de décembre 1991.
Après les événements de janvier 1992, il fut assigné à résidence surveillée.
- les militaires de l'époque, que lui-même a placé, décident d'interrompre le processus électoral qui a permis au FIS de gagner aux élections législatives, ce qui a engendré la société dans des affrontements qui mèneront le pays à la "guerre civile", guerre qui va durer dix ans. La montée du FIS s'est faite grâce à Chadli, qui voulait cohabiter ave le FIS dans le cadre des lois de la république.
-L'approche politique dégagée avec son premier ministre - Mouloud Hamrouche, tient toujours: les développements politiques de la crise algérienne au lendemain de l'annulation du second tours des élections législatives de janvier 1992, confirment la perception du tandem Chadli-Hamrouche concernant la construction d'une "autre" Algérie ouverte et moderne...
- Depuis son départ, il a donné deux déclarations, et une interview au journal arabophone Al'Mohaqaq (l'enquêteur).
- Il faut signaler aussi que c'est le seul président algérien qui a géré le pays en maître jusqu'à octobre 1988; Boumediene n'était pas libre de ses mouvements; il était en effet "prisonnier", en quelques sortes, des membres du conseil de la révolution...
- Fatigué, il vit à l'écart de la politique, avec sa famille et "peu" d'amis.
- Chadli, reste un homme politique important pour comprendre l’Algérie d’aujourd’hui.
(c) mohamed chelhab
- Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le
10.12.2007
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