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Nicolas Sarkozy a entamé lundi sa première visite d'Etat en Algérie 
 
03 décembre 17:25 - ALGER(AFP) - Le président français Nicolas Sarkozy est arrivé lundi à Alger pour sa première visite d'Etat en Algérie, dans un climat alourdi par les déclarations d'un ministre algérien sur ses origines juives et sur le soutien que lui apporterait un prétendu "lobby juif". 
M. Sarkozy a été accueilli par le président algérien Abdelaziz Bouteflika avec lequel il doit avoir un premier entretien à la résidence d'Etat de Zeralda, avant d'assister à un Forum des chefs d'entreprises algériens et français dans un hôtel du littoral algérois. Une centaine de chefs d'entreprises français accompagnent le président Sarkozy. 
 
A une semaine de cette visite, le ministre algérien des Moudjahidine (Anciens combattants) Mohammed-Chérif Abbas avait provoqué une vive polémique à Paris en évoquant les "origines" juives du président français et le soutien qu'il trouverait en France auprès d'un "lobby juif" qui serait le "véritable architecte de son ascension au pouvoir". 
 
MM. Sarkozy et Bouteflika s'étaient rapidement employés à contenir cette polémique. 
M. Bouteflika a désavoué son ministre, affirmant que ses déclarations "ne reflètent en rien les positions de l'Algérie", et M. Sarkozy a calmé le jeu en maintenant sa visite en Algérie où, a-t-il dit, il se rend "en ami". 
L'Algérie et la France doivent "se tourner vers l'avenir" et "il nous faut avancer sur du concret", a-t-il encore déclaré à la veille de sa visite, dans une déclaration à l'agence algérienne APS. 
Sa visite faisait lundi la "Une" des journaux algériens. A l'exception du quotidien arabophone Al Khabar qui avait publié les déclarations de M. Abbas, la presse n'évoque plus la controverse, mais s'attarde sur les contrats dont la signature est attendue et dont le montant pourrait s'élever à 5 milliards de dollars, selon des sources françaises. 
Al Khabar a relancé en "une" la demande d'excuses réclamées par l'Algérie à la France pour les "crimes" commis par le colonialisme entre 1830 et 1962. Il demande en outre que "le locataire de l'Elysée réhabilite les victimes des essais nucléaires français de Reggane" (Sahara), réalisés entre le 13 février 1960 sous le nom de code de "Gerboise bleue", et le 16 février 1966 sous celui de "Grenat". 
Le quotidien souligne par ailleurs le "soutien" apporté au ministre des Moudjahidine par "la famille révolutionnaire" des mouvements et associations se réclamant de l'héritage direct de la guerre d'indépendance de 1954-1962. 
Plusieurs contrats doivent être signés ou confirmés pendant le séjour de M. Sarkozy. Le groupe pétrolier Total doit annoncer un investissement de 1,5 milliard de dollars dans un vapocraqueur à Arzew (ouest), en partenariat avec le groupe public algérien Sonatrach. 
Gaz de France doit investir un milliard de dollars dans un gisement gazier et reconduire jusqu'en 2019 ses contrats d'approvisionnement en gaz algérien. L'Algérie est le 3e fournisseur de gaz de la France, après la Norvège et les Pays Bas, avant la Russie. 
Un contrat sur le nucléaire civil doit également être signé. Il porterait essentiellement sur la formation et les échanges d'expériences, notamment dans la sécurité nucléaire, précise-t-on de source française. 
La président du Forum des chefs d'entreprises (FCE, un des principaux syndicats patronaux algériens), Réda Hamiani, dans une déclaration au quotidien Liberté, a souhaité la création d'une "zone franche industrielle" pour favoriser l'investissement industriel français en Algérie, "point faible", selon Alger, de la coopération entre les deux pays. 
MM. Bouteflika et Sarkozy et aborderont enfin la question récurrente des visas entre les deux pays. Alger souhaite davantage de facilités pour leur octroi et Paris demande de la réciprocité. 
 
 
en novembre 2005, Sarkozy dénonçait la « racaille » ; en novembre 2007, il incrimine la « voyoucratie ». 
 
 
Novembre 2005 : Zied et Bouna  
Novembre 2007 : Lamary et Mouhsin 
 
 
Dans un article d’« Analyse » paru dans Le Monde en date du 29 novembre, l’auteur s’interroge sur les « différences » entre les « violences urbaines » de 2005 et celles qui viennent de se dérouler dans le Val d’Oise. Il aurait mieux fait de s’interroger sur les ressemblances entre les causes de ces deux révoltes anticolonialistes. Et, parmi les ressemblances que nous pourrions relever, il y en a trois qui sautent aux yeux. 
Première ressemblance : dans les deux cas, les victimes sont un NOIR et un ARABE. 
 
Deuxième ressemblance : il y a deux ans comme aujourd’hui, leur mort est la conséquence de l’action policière. 
 
Troisième ressemblance : en novembre 2005, Sarkozy dénonçait la « racaille » ; en novembre 2007, il incrimine la « voyoucratie ». 
 
 
 
Ces ressemblances sont-elles dues au hasard ? Non. A elles seules, elles résument une dimension fondamentale de la société française contemporaine : la fracture raciale. Etre Noir ou Arabe en France, aujourd’hui, c’est être la cible privilégiée de la surveillance et de la répression policière. Si le nombre de Noirs et d’Arabes dans les prisons est considérable par rapport à leur proportion dans la société, c’est pour une part, comme disent les gens de gauche, parce qu’ils sont relégués dans des conditions sociales dramatiques, dans le chômage, la précarité et des conditions de logements déplorables. C’est aussi (mais ça, les gens de gauche n’aiment pas le dire) parce que, en tant que Noirs et Arabes, ils sont soumis à un « code de l’indigénat » qui, s’il n’existe pas formellement dans l’arsenal juridique de la République, est pourtant bien une réalité au niveau des pratiques de l’Etat : être blanc, aujourd’hui en France, c’est, à l’instar des Blancs dans les anciennes colonies, bénéficier des garanties offertes par la loi ; c’est éventuellement être passibles de sanctions pour des délits définis précisément par la loi. Etre noir ou arabe, aujourd’hui en France, ou être assimilé aux Noirs et aux Arabes comme tant de jeunes blancs des quartiers populaires, c’est, à l’instar des indigènes des anciennes colonies, être dépendant de l’arbitraire administratif et policier ; c’est être passible de sanctions pour la moindre des « incivilités ». 
 
Zied et Bouna, Lamary et Mouhsin, n’ont commis aucun délit. Comme tant d’autres avant eux, ils sont morts parce qu’ils étaient Noirs et Arabes. Un Noir ou un Arabe ne commet pas de délits ; sa seule existence est déjà un délit. C’est pourquoi, lorsque Sarkozy parle de « voyoucratie », il ne peut pas être condamné pour racisme ; il s’est contenté en effet d’énoncer la loi non dite de la société française : Noir/Arabe = indigène = voyou. La révolte du Val d’Oise est anticolonialiste, tout simplement parce qu’elle est une protestation en acte contre cette loi qui n’est autre que la loi de l’indigénat. 
 
L’an passé, à la même époque, notre journal titrait un dossier consacré à la révolte de 2005 : « Un an AVANT la prochaine révolte ». Ce n’était pas une prophétie difficile à faire. Il suffisait de penser que bien souvent les mêmes causes produisent les mêmes effets. Eh bien, que le gouvernement colonialiste soit prévenu : tant que les Noirs et les Arabes seront soumis à un régime d’exception, la révolte continuera de couver et explosera à la moindre occasion, quel que soit le nombre de policiers mobilisés et les armes dont ils disposeront. Ce n’est pas une menace, ce n’est pas un souhait, c’est juste un pronostic. Et il est facile de prévoir que les occasions de révolte se multiplieront rapidement. Car, il y a une différence notable entre novembre 2005 et novembre 2007 que n’a pas cru bon de souligner l’« analyste » du Monde : en 2005, le chef des ultras du camp colonialiste était ministre de l’Intérieur ; en 2007, il est président de la République. 
 
 
* Ce texte sera publié en éditorial du numéro 10 de notre mensuel L’Indigène de la République à paraître très prochainement. 
 
 
89ème anniversaire de Nelson Mandela:plus de 50 vedettes dont Pelé et Madjer pour marquer l'evenement 
 
 
 
Plus de 50 vedettes du football dont le Brésilien Pelé ont accepté de disputer un match organisé en Afrique du Sud en l'honneur de Nelson Mandela pour son 89e anniversaire, a annoncé la FIFA lundi. Parmi les joueurs qui se sont déjà engagés à disputer le match intitulé 90 minutes pour Mandela le 18 juillet au stade Newlands du Cap, on dénombre également le Camerounais Samuel Eto'o, le champion du monde 1998 Christian Karembeu et l'ancien joueur européen de l'année Ruud Gullit. 
C'est pour moi un grand honneur et un plaisir d'avoir été invité à participer à cet hommage à Nelson Mandela, symbole vivant de la lutte contre tout type de racisme et de discrimination. Je suis profondément touché par l'occasion qui m'est donnée de rencontrer ce grand homme pour lequel j'ai toujours eu beaucoup d'admiration. Ce sera très spécial pour moi, a déclaré Samuel Eto'o. Le match opposera une sélection africaine à une sélection du reste du monde.  
D'autres anciennes vedettes comme Abedi Pelé, Rabah Madjer, ou encore Andoni Zubizarreta et Emilio Butragueno ont confirmé leur participation. Les recettes du match seront reversées dans leur totalité à des programmes dédiés aux jeunes Sud-Africains. La FIFA avait déjà organisé en 1999 un match de gala en l'honneur de Mandela.  
 
Le geste de Bajolet lors de la réception du 14 Juillet 
 
Fait inédit dans les annales des relations algéro-françaises, l’hymne national algérien a retenti à la résidence de France à Alger. Qassaman a été, en effet, exécuté pour la première fois depuis l’Indépendance de l’Algérie en 1962 à la résidence de l’ambassadeur de France à Alger, avant-hier, à l’occasion de la réception organisée pour le 14 juillet. 
Qassaman, joué par deux trompettistes algériens accompagnés d’un pianiste et d’un percussionniste, a retenti immédiatement après l’hymne national français, La Marseillaise. La “surprise” réservée à ses hôtes, réunis dans le jardin de la résidence, donnant sur la baie d’Alger, où se déroulent traditionnellement les manifestations du 14 juillet, par M. Bajolet, a été vivement appréciée par les hôtes algériens. 
Parmi les convives se trouvaient notamment des ministres en exercice, d’anciens ministres et généraux d’active et de réserve, ainsi que d’anciens maquisards de la guerre de libération nationale. Peu après, M. Bajolet a déclaré dans un bref discours que “la visite que vient d’effectuer à Alger le président de la République française (le 10 juillet), son premier déplacement hors d’Europe, comporte un message fort : la France est prête à voir dans l’Algérie, si celle-ci partage cette vision, un partenaire majeur et une porte vers la Méditerranée et l’Afrique”. Selon le chef de la mission diplomatique française, la feuille de route “ambitieuse” que MM. Bouteflika et Sarkozy se sont fixés en vue d’une nouvelle rencontre prévue pour l’automne constitue “une partie intégrante du projet méditerranéen”, cher au chef de l’État français. 
“Il s’agit pour la France de participer à la formation des cadres algériens de demain, avec le lancement d’une université algéro-française, d’une école des hautes études médicales, d’accompagner l’Algérie pour rejoindre le club des pays émergents, en participant à la réalisation de son programme d’infrastructures et en promouvant les investissements français en Algérie”, a-t-il précisé. M. Bajolet a ajouté que “cette relation repose sur des intérêts réciproques et des liens d’interdépendances et ceci, a-t-il souligne, est particulièrement vrai dans le domaine de l’énergie où le nucléaire, (…) et la circulation des personnes, qu’il faut faciliter dans les deux sens, ce qui suppose des efforts conjoints pour la maîtrise des flux migratoires.” 
Évoquant les divergences entre Paris et Alger concernant la colonisation française en Algérie, Bernard Bajolet a souligné que “le travail de mémoire doit continuer, il a commencé, mais il prendra encore du temps et c’est la raison pour laquelle il ne doit pas constituer un préalable à l’approfondissement de nos relations”.  
L’Algérie et la France ont discrètement enterré cette querelle sur la mémoire et veulent établir un partenariat élargi dans les domaines politiques, économiques et culturels. Autre surprise, il faut savoir que la résidence de l’ambassadeur de France, connue sous le nom de Villa des Oliviers, est située face au soleil levant, sur les hauteurs d’Alger, à El-Biar, au bord d’un escarpement dominant l’une des plus belles baies du monde. Lors de la seconde guerre mondiale, elle hébergea une succession d’hôtes prestigieux :  
le général Weygand, à l’automne 1940, pour un court séjour, puis le général Juin, qui s’y installa plus longuement. C’est là que le 8 novembre 1942, il apprit d’un envoyé spécial du président américain Franklin Roosevelt l’imminence du débarquement allié en Afrique du nord. En août 1943, le général de Gaulle établit sa résidence aux Oliviers, où son épouse et ses filles vinrent le rejoindre, et y demeura jusqu’au 18 août 1944, date à laquelle il regagna la France. Après l’Indépendance, le président de la République, de Gaulle, souhaita que la résidence de l’ambassadeur de France fût établie à la Villa des oliviers. Ce que l’Algérie accepta en la concédant par bail. 
 
Nicole Merry est-elle derrière la "fuite" de Thierry Henry vers l'Espagne? 
 
 
Minorités symboliques : Rama Yade de Dakar à Aubervilliers 
 
 
Peu après avoir rejoint le gouvernement de François Fillon, dont (avec Rachida Dati et Fadela Amara) elle symbolise la « diversité », Rama Yade accompagne Nicolas Sarkozy lors de son premier voyage africain, fin juillet. 
Pour la nouvelle secrétaire d’État aux Affaires étrangères et aux Droits de l’homme, c’est un retour au pays natal. Dans la presse sénégalaise, cette immigrée fait part de son émotion : 
« Je me suis revue en train de faire le même chemin pour aller à l’aéroport, il y a vingt ans, dans l’autre sens, et c’est vrai que c¹est assez bouleversant. » Or le président prononce à Dakar, en sa présence, un discours controversé. Sans doute reconnaît-il l’esclavage comme un « crime », et la colonisation comme une « faute ». Il insiste toutefois sur la responsabilité des Africains dans leurs malheurs présents : la colonisation ne saurait être tenue responsable de la pollution, des dictateurs, de la corruption, des guerres et des génocides. Certes, Rama Yade a coutume de critiquer la tentation victimaire des Noirs ; mais Nicolas Sarkozy va beaucoup plus loin : pour lui, « le drame de l’Afrique, c¹est que l’homme africain n¹est pas assez entré dans l’histoire » et, « dans un univers où la nature commande tout », il serait condamné à un « éternel recommencement » qui ne laisse aucune place à « l’idée de progrès ». Si les colons « ont eu tort » de croire « qu’ils étaient le progrès, qu’ils étaient la civilisation », le président français n’en invite pas moins les Africains à écouter en eux « la part d¹Europe » soit « l’appel à la raison et à la conscience universelles ». 
Beaucoup ont protesté contre le retour d¹un culturalisme qu¹on croyait d’un autre âge. Mais pour sa part, Rama Yade ne s¹est pas fait entendre ; elle s’est laissé oublier. On la créditait pourtant d’avoir conquis le futur président, dès leur première rencontre, début 2007, par la franchise de ses critiques. Aussitôt appelée à prendre la parole lors du congrès d’investiture de l’UMP, si elle choisit la droite et son « respect » méritocratique contre la « pitié » misérabiliste de la gauche, elle ne craint pourtant pas de mettre en garde contre la brutalité du langage : « il est toujours plus efficace de mettre les formes, notamment à l’égard de populations issues de civilisations de l’oral, pour qui les mots sont importants. » 
À Dakar, la voici pourtant réduite au silence : pas un mot, même pour la forme. Serait-ce que Nicolas Sarkozy y parle aussi d¹immigration ? La « jeunesse africaine », il le reconnaît, « doit pouvoir acquérir hors d’Afrique la compétence et le savoir qu’elle ne trouverait pas chez elle » ; mais il lui faut ensuite rentrer au pays, « revenir bâtir l’Afrique ». Car, sans parler de l’immigration subie de ceux qui tentent de « fuir la misère », « il faut mettre un terme au pillage des élites africaines ». Que penser alors de l’histoire personnelle de Rama Yade, qui contribue à sa récente légitimité ? 
Le piège politique s’est refermé comme naguère sur Azouz Begag. Plus que la gauche, la droite a su entrouvrir dans le gouvernement un espace aux « minorités visibles ». Rama Yade est bien visible, voire affichée à Dakar, en symbole de cette ouverture. Mais c’est à condition de rester muette. On parlera donc de « minorités symboliques » : l’alibi minoritaire (ou « token minority »), en l’absence de transformation structurelle, c’est l’exception qui confirme la règle ; du coup, l’heureux élu se doit d’être d’autant plus visible qu’il est exceptionnel. Mais cette présence est « symbolique » en un double sens, payant sa visibilité de son silence. Rama Yade se voit assigner une position impossible. Début septembre, sa visite improvisée à Aubervilliers le confirme. « Choquée » par l’expulsion de squatteurs africains dans cette municipalité communiste, elle vise à regagner du terrain auprès des « Noirs de France ». Mais, rappelée à l’ordre par le Premier ministre, elle se dit venue en tant que membre, non du gouvernement, mais de l’UMP. Dans son parti, l’heure n’est pourtant pas à la solidarité avec les squatteurs ; mais Rama Yade revendique un rôle politicien et non politique : « Je voulais absolument faire passer ce message qui était qu’en matière de logement, l’extrême gauche n’a pas de leçon à nous donner. » Le but n’est pas d’« arranger les choses », mais uniquement de dénoncer le camp adverse : « ils font la même chose ». Il ne s’agit aucunement d’agir, mais de justifier l’inaction. La « minorité symbolique » a donc vocation à signifier, et non à agir. Ce qu’elle donne à voir, c¹est son impuissance politique. 
 
 
Par Éric Fassin:sociologue, école normale supérieure, chercheur à l¹iris (cnrs/ ehess) 
 
 
Une Algérienne dans le gouvernement Sarkozy :Qui est Fadela Amara? 
 
 
Fadéla Amara, devenue mardi secrétaire d’État à la Ville dans le gouvernement français, est l’énergique fondatrice du très controversé mouvement Ni putes ni soumises. 
Elle s’est fait connaître après la mort de Sohane, une adolescente kabyle brûlée vive dans un local à poubelles d’une banlieue de Paris par un jeune prétendant jaloux.  
Après ce drame, elle avait organisé un tour de France pour dénoncer les violences faites aux filles dans les cités difficiles. Fadéla Amara, devenue mardi secrétaire d’État à la Ville dans le gouvernement français, est l’énergique fondatrice du très controversé mouvement Ni putes ni soumises. L’association, marquée proche des socialistes, n’a pas forcément la cote auprès de la communauté immigrée. Pour certains, elle donne des musulmans l’image de machistes bruts prêts à couper la tête de toute jeune fille qui ne se soumet pas à leur loi. 
Son combat contre la violence contre les filles a fait de Fadéla Amara, un bout de femme volontaire et volubile, une nouvelle star du féminisme, plaidant pour l’égalité, la mixité et contre le voile islamique qu’elle considère comme une “oppression”. Directe, capable de défendre pendant des heures ses positions, elle parle peu d’elle-même, alors que c’est dans sa propre histoire qu’elle a trouvé les raisons de sa colère.  
Fille d’immigrés algériens, née en France le 25 avril 1964, revendiquant sa pratique musulmane, elle a grandi dans une cité de Clermont-Ferrand (Centre), dans une famille de dix enfants, où la place des filles était à la maison et celles des hommes dehors. Comme beaucoup de filles nées dans les années 1960 de parents immigrés, Fadéla n’avait en tête que de conquérir sa liberté, par les études, par le militantisme. Grande gueule, elle milite dès la première heure, à dix-sept ans, dans une association de quartier, puis participe en 1983 à la “marche des beurs pour l’égalité”, le premier grand mouvement des enfants d’immigrés pour l’intégration. Puis cette génération de filles qui ont gagné leur liberté a vu avec stupeur se développer les violences contre les femmes, dans un contexte de regain de l’islam parmi les jeunes des cités, en majorité d’origine maghrébine.  
Fadéla, avec quelques autres, lance un “manifeste” contre les violences, au printemps 2002. Puis le meurtre de Sohane lui donne une audience nouvelle. C’est de ce manifeste qu’est né le mouvement au nom délibérément provocateur Ni putes ni soumises.  
Sans minimiser son rôle dans la prise de conscience par la société du sort des filles des cités, on lui reproche parfois de ne pas être vraiment représentative de leur combat au quotidien et de leurs aspirations. Elle a été critiquée aussi pour son manque de nuance dans sa dénonciation des “barbares des cités”, qui ont parfois contribué à la stigmatisation de ces cités déjà impopulaires.  
Fadéla Amara avait tout de même défendu ces garçons de banlieue, demandant au président Jacques Chirac de gracier les mineurs incarcérés après les violences urbaines de novembre 2005, comme un “geste de réconciliation” avec les banlieues. Au cours de la campagne présidentielle, elle a réclamé aux candidats des engagements contre la violence à l’égard des femmes. 
 
Aprés les bienfaits de la colonisation, les méfaits de l’immigration !!! 
 
les immigrés et leurs descendants appauvrissent l’économie française Selon la tribune 09:12 10/06/07 
Les immigrés et leurs descendants directs représentent une population de 10,2 millions (près de 17 e la population métropolitaine). Les personnes originaires des pays tiers (Maghreb et Afrique noire à titre principal) sont au nombre de 6,2 millions. Les immigrants et leurs descendants des pays tiers disposent de faibles revenus initiaux qui sont majorés par une vigoureuse politique de redistribution sociale. Cette politique se traduit par une détérioration des Finances publiques et des comptes sociaux : l’immigration des pays tiers se solde par un déficit annuel de 50 milliards d’euros qui représente 84 u déficit global de l’État (60 Mds en 2004). Au niveau du Produit Intérieur brut, les caractéristiques socioéconomiques de l’immigration des pays tiers entraînent en 2004 une moins-value de 67 milliards d’euros, ce qui représente annuellement une perte de 1.100 euros par habitant et de 4.400 euros pour une famille de 4 personnes (28.860 FF). En définitive, cette immigration appauvrit l’économie française au lieu de contribuer à son développement. (journal Tribune - avril 2006)  
 
 
Les discours de Nicolas Sarkozy sur l’immigration et l’identité nationale peuvent être qualifiés de « nationalistes » au sens que le dictionnaire donne à ce terme : « exaltation du sentiment national pouvant aller jusqu’à la xénophobie. » Mais il s’agit d’un nationalisme « soft » adapté aux lois de la démocratie télévisée auxquelles nous sommes soumis aujourd’hui. 
Les 5 grands thèmes nationalistes du discours sarkozyste 
 
Le nationalisme « soft » de Nicolas Sarkozy 
 
1. Le discours sarkozyste prolonge la tradition nationaliste d’abord par son vocabulaire. Sans revenir sur le terme « racaille » que la droite « dure » avait imposé au cours des années 1930, il faut rappeler que, depuis l’affaire Dreyfus, l’immigration a fait l’objet de deux grands types de discours politiques. Le premier, ancré à gauche, privilégie « l’intégration » alors que le second, ancré à droite et à l’extrême droite, mobilise le lexique de « l’identité nationale ». Le vocabulaire identitaire a constamment été utilisé par les partis conservateurs pour marquer leur défiance et leur rejet des étrangers, perçus comme une « menace ». Quel que soit le domaine considéré, l’identité d’un groupe s’affirme toujours, en effet, par opposition aux autres (selon la logique du « eux » et « nous »). Par conséquent, l’association entre immigration et identité nationale que le candidat de l’UMP propose désormais d’institutionnaliser au point d’en faire un ministère n’est nullement fortuite. En France, depuis plus d’un siècle, ce sont toujours les immigrés qui ont fait les frais de l’exaltation de l’identité nationale. 
2. Le battage autour de l’immigration « choisie » illustre un autre thème classique du nationalisme français. En affirmant que « la politique de l’immigration, c’est l’identité de la France dans trente ans » (Le Journal du dimanche du 11/03/2007), Nicolas Sarkozy réactive un argument qui illustre sa conception de l’immigration « choisie ». Cela signifie qu’en raison de leur origine ou de leur culture, certains individus ne doivent pas être accueillis en France, parce que les experts du ministère de l’Intérieur ont décrété qu’ils ne pourraient pas se fondre dans le « creuset français ». Dans l’entre-deux-guerres, le même thème avait été largement exploité dans les discours opposants les immigrés « désirables » aux « indésirables ». Ce dernier terme désignait les individus appartenant à des catégories présentées comme une menace pour la nation, en raison de leur « race », parce qu’ils étaient suspectés de véhiculer des épidémies ou de semer le désordre. Dans le discours de Poitiers (le 26 janvier 2007), Sarkozy montre clairement du doigt les nouveaux pestiférés d’aujourd’hui. L’immigration n’est abordée que pour dénoncer les clandestins, et « ceux qui veulent soumettre leur femme, ceux qui veulent pratiquer la polygamie, l’excision ou le mariage forcé, ceux qui veulent imposer à leurs sœurs la loi des grands frères, ceux qui ne veulent pas que leur femme s’habille comme elle le souhaite ». 
3. On touche ici à la troisième caractéristique du nationalisme. Il consiste à sélectionner les éléments qui font l’objet d’un traitement journalistique (médiatique) négatif, pour dresser le portrait d’un groupe-repoussoir, menaçant l’identité nationale. L’opposition immigrants désirables / indésirables recoupe largement aujourd’hui l’opposition musulmans / non musulmans, constamment alimentée par l’actualité du terrorisme islamiste. 
4. Le prolongement habituel de ce discours national-sécuritaire, c’est le populisme et la stigmatisation des intellectuels. Cette rhétorique repose toujours sur la même logique. « Le peuple me soutient donc ceux qui me critiquent sont des ennemis du peuple. » Le principal argument avancé par le candidat de l’UMP pour persister dans son projet de « ministère de l’identité nationale » est que les deux tiers des Français l’approuvent. Le dernier sondage de la Commission consultative des droits de l’homme montre que c’est à peu près la même proportion qui trouve qu’il y a trop d’étrangers en France (Le Monde du 21/03/2007). Contre cette démagogie populiste, il faut rappeler que, dans une démocratie, ce n’est pas parce qu’une majorité de citoyens plébiscite tel ou tel discours politicien qu’il est légitime. Sans quoi, il nous faudrait réviser l’histoire et affirmer que, finalement, les idées d’Hitler n’étaient pas si mauvaises, puisque le parti nazi a recueilli le plus grand nombre de voix aux élections législatives de juillet 1932. Ceux qui rappellent cette norme démocratique de base sont aujourd’hui dénoncés comme faisant partie des groupes qui menacent l’identité nationale. Au moment de l’affaire Dreyfus, les nationalistes s’en prenaient aux « intellectuels » suspectés de porter atteinte à l’honneur de l’armée française. Aujourd’hui, le mot « intellectuel » sert à désigner les penseurs médiatiques qui se sont ralliés au camp national-sécuritaire. C’est pourquoi Nicolas Sarkozy s’en prend à « l’intelligentsia ». En affirmant que « la France est le seul pays où une petite intelligentsia considère qu’on n’a pas le droit de parler d’identité nationale » (Vesoul, le 13 mars 2007), il mobilise ce que j’appelle « la rhétorique du retournement ». Bien qu’en réalité, ceux qui dénoncent ce nationalisme identitaire soient aujourd’hui marginalisés de l’espace médiatique, ils sont présentés ici comme des dominants, qui menaceraient la liberté d’expression du candidat courageux qui ose affronter les tabous ! 
5. Le dernier élément que l’on retrouve constamment dans l’histoire du nationalisme français réside dans la caution apportée par des personnalités appartenant à des institutions profondément liées au pouvoir d’État, comme l’Académie française. Dans la grande page que lui a consacrée récemment le journal Le Monde, Pierre Nora affirme lui aussi que l’identité nationale est « en crise », notamment en raison de « l’arrivée d’une nouvelle immigration, la plus difficile à soumettre aux normes des lois et des coutumes françaises. » Le directeur de la prestigieuse « Bibliothèque des histoires » de Gallimard montre, par cette phrase, le peu d’intérêt qu’il porte aux recherches qu’ont menées depuis vingt ans les historiens de l’immigration. Aucun d’entre eux n’oserait affirmer en effet qu’il est plus difficile de « soumettre » les immigrants d’aujourd’hui aux lois de la République que ceux d’hier. Il s’agit là d’un préjugé qui alimente les stéréotypes ambiants. Après avoir soutenu massivement le camp antidreyfusard à la fin du XIXe siècle, après avoir accueilli dans ses rangs, en 1938, le chef de file du nationalisme antisémite, Charles Maurras, l’Académie française semble vouloir continuer aujourd’hui à cautionner les discours les plus rétrogrades sur l’immigration. 
Un nationalisme soft adapté aux contraintes de la démocratie télévisée 
 
Le 30 avril 2002, le collectif "Vive la France" invite 60 personnalités du spectacle à chanter la Marseillaise sur le parvis des droits de l’homme du Trocadéro. L’éternel retour du discours identitaire dans le débat politique français s’explique par le fait qu’il a toujours été très rentable sur le plan électoral. Il a permis dans le passé de galvaniser les foules en activant les pulsions chauvines que l’on trouve toujours, à l’état latent, dans une partie de l’opinion. Dans les années 1930, cette démagogie identitaire a plongé l’Europe et le monde dans la pire des barbaries que l’humanité ait connue depuis ses origines. C’est pourquoi, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, un consensus moral avait rassemblé tous les démocrates pour tenir à distance ce type de langage, en dépit des profits électoraux qu’il était possible d’en tirer. Cette règle morale a commencé à être bafouée au début des années 1980 par le Front national. C’est à ce moment-là que le thème de « l’identité nationale » a ressurgi dans le débat politique français. Un nouveau pallier est aujourd’hui franchi puisque le candidat de la droite républicaine lui-même reprend à son compte ce langage nationaliste. Ceci dit, il faut se garder des anachronismes. La situation politique actuelle n’a pratiquement plus rien à voir avec celle des années 1930, et nous ne sommes nullement menacés par un retour du régime de Vichy. Plutôt que de réactiver sans cesse « ce passé qui ne passe pas », nous devons essayer de comprendre les formes actuelles de cette tradition nationaliste. Il s’agit d’un langage adapté aux contraintes d’un espace public dominé par la loi des « médias ». Ce n’est pas un hasard si Nicolas Sarkozy a annoncé la création de son « ministère de l’identité nationale » lors d’une intervention télévisée. Le nationalisme n’est plus véhiculé aujourd’hui par des militants en uniforme, faisant le coup de poing dans la rue contre les « métèques », mais grâce à des petites phrases diffusées dans toutes les chaumières par les grands groupes audiovisuels. Avant d’être lancées dans le public, ces petites phrases sont mûrement réfléchies par les nouveaux techniciens de la propagande politique que sont les conseillers en communication. Ce nationalisme ne s’exprime plus à l’aide d’un discours explicite, comme c’était le cas auparavant, mais avec des formules qui, comme les slogans publicitaires, ont pour but de déclencher des réflexes chez les citoyens-consommateurs. Les réactions qu’ont recueillies les journalistes après l’annonce de ce « ministère de l’identité » montrent que le peuple a reçu le message 5 sur 5. Il suffit en effet de prononcer les mots « identité nationale » pour susciter des commentaires du type : « Ce n’est quand même pas aux étrangers de venir faire la loi chez nous ! » ; « S’ils ne sont pas contents, qu’ils retournent chez eux. », etc. L’histoire montre que ce type de réactions a toujours existé dans une partie de la population française et que le rejet des nouveaux venus a constamment été alimenté par l’actualité du jour (avant-hier l’anarchiste italien, hier le communiste juif, aujourd’hui le terroriste islamiste). Mais comme les progrès des technologies de propagande permettent désormais aux entrepreneurs d’identité d’activer ces réflexes sans avoir besoin de tenir un discours nationaliste explicite, ils peuvent accuser leurs adversaires de « mauvaise foi » et dénoncer les « procès d’intention », comme l’a fait récemment Nicolas Sarkozy. Le problème qui est posé à tous ceux qui sont aujourd’hui inquiets de ces dérives est de savoir quelle est la façon la plus efficace de réagir. Les conseillers en communication lancent délibérément des formules choc car leur but est de « faire du bruit » ; c’est-à-dire de provoquer une polémique. Ces formules sont testées avant d’être annoncées publiquement et elles ne sont mises en circulation que si des sondages ad hoc montrent qu’elles sont « bien perçues par l’opinion ». Les réactions négatives (largement prévisibles) sont dès lors intégrées dans le plan de communication, car elles confortent le positionnement du candidat. C’est pourquoi je pense que ce n’est pas en lançant chaque jour de nouvelles pétitions, qui réunissent toujours les mêmes noms, que l’on pourra contrer efficacement ce genre de propagande. La principale responsabilité des (vrais) intellectuels est aujourd’hui de procéder à « l’analyse concrète de la situation concrète » pour inventer de nouvelles formes de résistance, adaptées au monde dans lequel nous vivons. 
 
 
 
A QUOI VEUT-ON PREPARER CE PAUVRE ENFANT ? 
 
A quoi sommes-nous entrain de preparer ce pauvre enfant "terrorisé" sur cette photo si ce n'est que "l'expedier" vers un monde fait seulement de desespoir et d'amertume qui ne fera de lui EN FIN DE COMPTE qu'un "TERRORISTE" 
 
ARRETONS DONC DE TERRORISER LES ENFANTS EN PALESTINE ET AILLEURS DANS LE MONDE. 
 
FAUT-IL AVOIR PEUR DE JEAN MARIE LE PEN? 
 
n vue de l'élection présidentielle et des législatives de 2007, Jean Marie Le Pen a lancé un appel à différents partis et courants politiques pour constituer une “union patriotique” selon les termes suivants : 
“Je renouvelle mon appel à l'union patriotique, dont naturellement je prendrai la tête puisque je suis le mieux placé de tous les candidats qui se réclament de la droite nationale pour l'emporter”. 
 
Le passé nucléaire français en Algérie resurgit:13 fev1960 date du 1er essai à Reggane 
 
 
L’Algérie exige l’ouverture des archives de l’armée française, l’aide à la décontamination et à la réhabilitation des zones irradiées ainsi que la réparation pour les victimes. 
Le nombre de victimes des essais nucléaires français en Algérie augmente inexorablement, souvent dans l’anonymat. À ce jour, aucune liste n’est établie. L’absence de dépistage et d’archives sanitaires occulte les innombrables maladies comme le cancer et les décès, entraînés par les radiations. Contrairement aux idées reçues, les victimes ne sont pas seulement les habitants des zones où les expériences ont eu lieu, mais se trouvent aussi très loin. “Il y a des possibilités de contamination à plus de 700 kilomètres des régions des essais”, assure M. Mansouri, chercheur en génie nucléaire. Aujourd’hui, il prendra part à un important séminaire international qui se déroulera à l’hôtel El-Aurassi à Alger, sous les auspices du président de la République et à l’initiative du ministère des Moudjahidine.  
À l’instar d’autres pays, la France sera représentée par une délégation d’experts. L’objectif étant de réfléchir aux moyens d’encercler les zones contaminées et de préserver les populations des radiations encore intenses de la bombe atomique. Mais il est attendu surtout de l’Hexagone un geste politique. “Ce qu’elle a commis est un crime. Elle doit s’astreindre à un devoir de mémoire”, revendique Djamel Yahiaoui, directeur du Centre national des études et de recherche sur le mouvement national et la révolution du 1er Novembre 1954. Il tenait hier au siège de l’institut à El-Biar une conférence de presse de présentation des travaux et des desseins du séminaire.  
À l’occasion de cette manifestation, le centre a édité un recueil de recherches et de témoignages sur les essais. La France coloniale a effectué son premier test le 13 février 1960 à Reggane sous le nom de code “La Gerboise bleue”. L’explosion de la bombe atomique — elle était trois fois plus puissante que celle larguée par les Américains sur Hiroshima — a entraîné ce jour-là des pluies noires au Portugal. Au Japon, le même phénomène s’est produit provoquant un vent de panique chez la population. En tout, l’armée française a procédé à 4 essais aériens et 13 autres souterrains dont le dernier en février 1966. Mais, selon M. Mansouri, d’autres expériences ont eu lieu clandestinement. Il dénombre au moins une quarantaine sur le site de Hamoudia près de Reggane. Encore aujourd’hui, les lieux sont ouverts aux quatre vents. “Ces régions sont traversées par les nomades”, soulignera M. Mansouri.  
Par ailleurs, il précisera en ajoutant que les équipements ayant servi aux essais ont été enfouis sous les lieux. Au gré de l’érosion, ils ont réapparu et constituent des sources de radiation importantes. Le dossier des essais nucléaires français en Algérie a été ouvert en 1996. Mais depuis cette date, rien ou presque n’est fait pour se débarrasser de ce legs empoisonné. De l’avis de M. Mansouri, le nettoyage des zones contaminées et leur réhabilitation ne sont pas une affaire exclusivement algérienne. “La France doit prendre sa responsabilité juridique”, martèle-t-il.  
Outre l’aide technique qu’elle est en devoir de fournir en matière de décontamination, elle doit ouvrir ses archives, mettre des noms sur tous les lieux secrets où des bombes ont explosé. La réparation due aux victimes fait également partie de ce devoir de rédemption. Une association a d’ailleurs vu le jour et milite pour l’obtention des dommages. Mais manifestement, sa voix ne porte pas loin.  
Pour rappel, l’armée coloniale est demeurée dans le Hoggar et plus précisément à Reggane, théâtre de ses expériences, jusqu’en 1967, conformément aux accords d’Évian. Ensuite, les essais ont été transférés sur des sites en Polynésie.  
Outre les massacres, les enfumades, les brûlures au napalm, la torture… les expériences nucléaires, mais surtout leur évocation, aujourd’hui, soit 47 ans après l’explosion de la première bombe, risquent de souder un peu plus les voies du rapprochement algéro-français et garder dans les catacombes le traité d’amitié entre les anciennes métropole et colonie. 
Samia Lokmane .liberte-algerie 
 
 
Solution miracle d’Alain FINKIELKRAUT pour lutter contre le communautarisme « barbare » des « négro-bougnolestiniens » 
 
 
A l’occasion de son récent séjour en Israël, Alain FINKIELKRAUT a tenu, selon le journal LE MONDE, « en petit comité, à des hommes politiques locaux et des intellectuels », les propos suivants : 
"Les juifs de France n’ont d’avenir que si la France reste une nation ; il n’y a pas d’avenir possible pour les juifs dans une société multiculturelle, parce que le pouvoir des groupes antijuifs risque d’être plus important". 
"En France, c’est la bourgeoisie contre les immigrés, et quiconque dit quoi que ce soit contre les immigrés est considéré comme raciste", a-t-il encore dit. "Le christianisme peut constamment être attaqué, mais il est interdit de dire quoi que ce soit de négatif au sujet de l’islam, parce que c’est la religion des opprimés et que si vous la critiquez, c’est que vous êtes raciste." 
Ces propos viennent en complément de ceux qu’il avait tenus en 2005 : 
"On nous dit que l’équipe de France [de football] est black-blanc-beur… En fait, aujourd’hui, elle est black-black-black, ce qui fait ricaner toute l’Europe", 
Il avait également procédé à l’analyse des émeutes dans les banlieues : 
"On voudrait [les] réduire à leur dimension sociale, y voir une révolte des jeunes contre la discrimination et le chômage. Le problème est que la plupart sont noirs ou arabes, avec une identité musulmane… Il est clair que nous avons affaire à une révolte à caractère ethnico-religieux". 
********** Enfin, des mots justes tenus par un grand moraliste qui fait honneur à la patrie des droits de l’homme. 
Enfin des idées courageuses exprimées par une grande âme comme la France n’en avait jamais connue. 
Enfin un projet salutaire pour la France exposé dans l’urgence par un visionnaire lucide, un humaniste exemplaire pour venir à bout du communautarisme mortel que pratique les « négro-bougnolestiniens » , ces ennemis de la République. 
D’ailleurs, pour contourner la censure imposée en France par les mauvais esprits « droits de l’hommistes », Monsieur A FINKIELKRAUT a dû, à chaque fois, se réfugier en Israël pour pouvoir exprimer librement sa pensée. 
En effet, le pauvre intellectuel est boycotté injustement par tous les grands médias écrits et audiovisuels. 
Il a même été privé injustement de son émission hebdomadaire sur la radio France culture pour des propos prétendument racistes. 
Il appartient maintenant à son candidat préféré à l’élection présidentielle de mettre en œuvre ce projet. 
Pour sauver la nation française, l’illustre écrivain proposerait « d’israeliser » la France et de « palestinianiser » les banlieues. 
Cela consisterait à construire un mur pour isoler la banlieurdanie au sein du territoire de FRANCEAEL afin d’empêcher les incursions criminelles et terroristes des « négro-bougnoulestiniens » 
Les colonies déjà installées dans la banlieurdanie seront maintenues pour les adeptes du choc des civilisations qui y vivent depuis longtemps. 
Les populations « négro-bougnolestiniennes », habitant Barbesalem, seraient invitées à quitter cette partie de la vielle ville afin de permettre tant la réunification que la préservation de la ville sacrée PARISALEM. 
Cette séparation spacieuse et ethnique est seule susceptible d’éviter le renouvellement de l’intifida de novembre 2005. 
Enfin, l’antifinkielkrautisme , cette nouvelle forme de racisme massivement répandue au sein des « negro-bougnoulestiniens », serait pénalement répréhensible. 
Ce projet aurait le mérite de garantir la sécurité physique et identitaire du peuple franceaelien tout en se gardant de recourir à l’expulsion massive des « négro-bougnolestiniens », solution jugée trop inhumaine. 
A long terme, ces derniers pourraient être regroupés sur la bande de SEINE- GAZA. 
Le seul obstacle à la réalisation de ce projet réside dans l’opposition absolue des anciens résistants et des rescapés de la shoah, rejoints par une partie de la société civile toutes origines et religions confondues, qui y voient le retour pur et simple des années noires de la république.

  
(c) mohamed chelhab - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 12.12.2007
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